Vous en êtes où de la peur de manquer ?

par | Mieux se connaître | 2 commentaires

La nourriture, c’est la vie !

Pas étonnant dès lors que tout ce qui touche à la nourriture et à la relation avec la cuisine vienne chatouiller un certain nombre de questions existentielles, et notamment la peur de manquer.

Je vous propose donc d’explorer ces quelques questions d’auto-coaching pour vous aider à y voir plus clair sur cette question du manque !

Si vous préférez lire, rendez-vous sous la vidéo.

  • Dans quelle mesure avez-vous besoin d’avoir un frigo toujours plein et des placards qui débordent ? A quel point stocker de la nourriture est devenu un automatisme chez vous ? En quoi c’est important pour vous de faire ces différents gestes ? Il se passerait quoi si vous vous en dispensiez ?
  • Est-ce qu’avoir faim vous angoisse ? Faites-vous partie des personnes qui ont toujours un en-cas à portée de mains, au cas où ? Avez-vous déjà expérimenté la vraie faim ? Et que craignez-vous au juste ?
  • Est-ce que votre peur de manquer vous conduit parfois à manger au-delà de votre faim ? Est-ce parce que vous craignez de ne pas avoir d’autres occasions de manger des plats aussi savoureux ? Est-ce parce que vous sentez-vous obligé(e) de terminer votre assiette, par peur du gaspillage par exemple ?
  • Dans quelle mesure faites-vous partie des personnes qui cuisinent toujours trop lorsqu’elles reçoivent à dîner ? A quoi est-ce dû selon vous ? Votre générosité ? Votre besoin d’en faire toujours trop pour ne pas être pris(e) au dépourvu ? Votre peur d’être pris en défaut par les autres en échouant à les nourrir suffisamment ?
  • Jusqu’à quel point votre peur de manquer est en lien avec une peur d’être lésé(e), d’en avoir moins que les autres ? Dans quelle mesure cette peur de manquer est-elle alors étalonnée, non pas par rapport à des ressentis internes, mais par rapport à l’observation de ce qu’ont les autres ?
  • Comment gérez-vous le vide ? Comment vivez-vous le fait que rien ne perdure, que des plats qui ont demandé une longue préparation soient broyés et digérés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ? Dans quelle mesure cela résonne avec votre propre finitude et est-ce que cela réveille une angoisse existentielle ? Du coup, à quel point avez-vous besoin de remplir ce vide, pour ne pas le laisser s’installer ?
  • A contrario, comment gérez-vous le plein ? Dans quelle mesure pourriez-vous appréhender la cuisine et le fait de se nourrir comme une saine alternance entre le plein (être repu(e) après un bon repas) et le vide (sentir la faim nous titiller l’estomac), entre le trop et le manque ?

Prenez le temps d’explorer ces questions, un crayon à la main. Je suis sûre qu’elles vont vous en apprendre beaucoup sur vous ! Je suis impatiente de vous lire dans les commentaires !

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Praticien Cuisine Thérapie :

10 questions pour savoir si ce métier est fait pour moi

2 Commentaires

  1. Toccata

    Bonjour cuisine thérapie ,
    Toutes les questions sont incroyablement pertinentes et correspondent à mon cas. Je suis boulimique dès que mes habitudes changent : par peur de manquer, de ne pas pouvoir me sustenter, de devoir travailler le ventre vide… peur de gargouiller en public, peur d’avoir moins que les autres notamment mon frère qui mangeait tout quand j’étais petite, peur de ne pas assez bien déguster tel plat que j’ai mis si longtemps à confectionner.. étonnamment pas peur de la pénurie quand tout le monde se ruait sur les rayons,en même temps j’ai tellement de stock… peur d’avoir cours à l’université sans pouvoir manger pendant des heures, ou manger mal, ou craquer sur les pires choses… bref que des sentiments négatifs au quotidien. En période de congés toutefois : je planifie je savoure je prépare, j’achète du sain de l’équilibre, je m’écoute je prends le temps.. en dehors de cela, je travaille à 2h de chez moi, j’ai des études à 1h de chez moi, parfois 7 jours sur 7, et je prends des kilos je grossis et je me déteste. Quand mon rythme se calme je me déleste… comment ne pas être boulimique dans une vie effrénée qui ne nous plait pas? Comment se jeter autre chose que la nourriture pour apaiser ses angoisses… j’écris ici pour moi mais peut être que ça m’aidera on ne sait jamais… il faut un début de prise de conscience pour changer.. Je relirai les questions de cette page régulièrement et peut-être que cela m’aidera à penser la nourriture au lieu de panser par la nourriture.. bonne soirée et bon courage..

    Réponse
    • Emmanuelle Turquet

      Bonjour, merci pour votre partage touchant et authentique. Je suis de tout coeur avec vous dans ce que vous traversez.
      Et si vous contactiez un Praticien Cuisine Thérapie© près de chez vous pour explorer votre relation à la nourriture ?
      Vous avez la liste des Praticiens tout en bas de cette page https://www.cuisine-therapie.com/grand-public/ surla carte de France.
      Ce serait sans doute un bon début pour lever le voile sur tout cela et ajuster progressivement vos façons de ressentir et d’agir.
      Belle exploration à vous !

      Réponse

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