Souvenez-vous, il y a encore quelques années (une génération tout au plus), on choisissait ses études pour la vie et on faisait sa carrière chez le même employeur.
Tant que la sécurité du poste était au rendez-vous et que les conditions de travail étaient correctes, il était malvenu d’avoir envie d’autre chose. Ou alors, on ne prenait tout simplement pas le temps de s’interroger sur ses envies parce qu’on avait docilement suivi les études que d’autres avaient imaginées pour nous.
Passer toute sa vie dans la même boîte et avoir une carrière linéaire était donc la norme.
Aujourd’hui, les choses ont changé et on s’autorise à bifurquer, à faire plein de métiers (on a même inventé un nouveau mot pour parler de cette nouvelle tendance : slasheur). Le mouvement s’est même accéléré avec la crise sanitaire. Selon une étude BVA de juin 2020, près de la moitié des actifs (48%) en France affirment avoir au moins envisagé, si ce n’est réalisé, une reconversion professionnelle…
Reconversion : un choix difficile
Si vous êtes aujourd’hui en pleine réflexion sur un projet de reconversion, il est probable que :
- Votre boulot ne vous convienne plus, vous tourniez en rond et ayez la sensation de manquer de raisons (autres que purement alimentaires) de vous lever le matin pour aller bosser.
- Vous ne soyez plus aligné(e) avec les valeurs de votre entreprise et vous sentiez écartelé(e) entre vos convictions et votre quotidien professionnel, avec à la clé une perte drastique de sens.
- Vous ayez envie de reprendre une activité professionnelle (après avoir passé du temps auprès de vos enfants par exemple) qui vous permette de gérer votre temps comme vous le souhaitez et de garder de l’espace pour vous et les personnes que vous aimez.
- Vous ayez envie de sentir que vous avez un impact sur ce qui vous entoure, de mesurer votre contribution de façon concrète et tangible et d’apporter votre pierre à quelque chose qui vous dépasse.
Peut-être que malgré cette envie profonde de reconversion, vous vous sentez complètement perdu(e) devant la pléthore de choix qui s’offrent à vous.
Dans le meilleur des cas, vous savez ce que vous ne voulez plus faire (ce poste qui ne vous permet plus de vous épanouir) mais n’avez pas encore les idées claires sur ce que vous voulez faire, quelle direction donner à votre avenir professionnel, quelle formation choisir….
Et vous vous sentez probablement pris(e) d’un vertige ?
C’est complètement normal, rien (ou presque) n’est prévu pour aider les personnes qui souhaitent se reconvertir ! Explorer son Ikigai, faire un bilan de compétences, tester un nouveau métier ou s’offrir une formation qui n’a rien à voir avec sa pratique professionnelle sont souvent des premières pistes pour s’interroger sur son avenir professionnel (en plus de conseils que vous pouvez glaner ici ou là). Et c’est essentiel de mener cette réflexion en toute sérénité, en se sentant accompagné(e) et soutenu(e) dans cette démarche de reconversion.
N’hésitez pas à consulter notre dossier à la reconversion professionnelle à 50 ans qui évoque largement ces questions et comment s’y préparer au mieux.
L’accompagnement : un métier en vogue
Parmi les métiers en vogue ces dernières décennies (et pour cause, les besoins sont croissants), l’accompagnement et les métiers autour de la relation d’aide occupent une place importante.
Si vous ne connaissez pas encore cet univers, vous vous imaginez sans doute :
- Qu’il faut faire de longues études ou avoir un diplôme reconnu par l’Etat pour se sentir légitime dans la relation d’aide.
- Ou que c’est un métier réservé aux personnes qui ont déjà « roulé leur bosse » dans l’accompagnement et ont accumulé les formations.
- Ou bien encore qu’il faut avoir fait 15 ans de psychanalyse avant d’être légitime dans l’accompagnement.
- Peut-être même avez-vous des doutes sur vos propres capacités à être un bon accompagnant ?
Pourtant, toutes ces croyances sont fausses ! (et je suis moi-même tombée dans le piège lorsque j’ai créé la Cuisine Thérapie© en 2015).
Pour la bonne et simple raison que :
- Ce qui important, ce n’est pas le titre ou le diplôme ni le nombre de formations que vous allez avoir, mais ce que vous allez être…. Et la légitimité que vous allez construire et consolider au fur et à mesure de vos accompagnements…
- Il n’est pas nécessaire d’être déjà un accompagnant chevronné pour démarrer avec la Cuisine Thérapie©, ni même d’avoir suivi plein de formations différentes.
- Cela n’est pas non plus nécessaire non plus d’avoir passé 15 ans sur le divan ! Tant que vous avez démarré un travail sur vous-même et que vous avez un coup d’avance sur les personnes que vous allez accompagner, vous pouvez commencer à accompagner.
Car au final, ce métier s’apprend, tout simplement !
Reconversion : il n’est jamais trop tard
En fait, ce qui compte d’abord et avant tout, c’est la posture de la personne accompagnante, son état d’esprit et ses valeurs….
Et ça, ce n’est pas dans les écoles spécialisées que cela s’apprend…. mais dans la vraie vie ! En pratiquant encore et toujours, en faisant superviser votre pratique et en étant soutenu(e) par une communauté de Praticiens.
Alors si vous avez à cœur de vous lancer dans les métiers de la relation d’aide, je vous propose deux choses :
- Vous assurer que ce métier est fait pour vous avec ce quiz,
- Prendre le temps ensuite d’échanger de vive voix.
A très bientôt ?
Praticien Cuisine Thérapie :
10 questions pour savoir si ce métier est fait pour moi
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